La compagne de Nicolas Hénin Isabelle, puis sa mère, Martine Hénin :
« Oui, Nicolas, c’est pour te raconter ce qui se passe chez nous ici. Ta mère est avec nous. Tu nous manques bien sûr beaucoup. Nous pensons beaucoup à toi et t’envoyons tout notre encouragement. Ton Papa continue à mobiliser avec toutes ses forces et avec l’aide de nos amis et de tes collègues. C’est incroyable et on espère qu’un peu de tout ce bruit te parvient. Quant à nous, nous allons bien, et nous préparons à nous installer à Paris cet été. Sophie m’a même demandé ce matin s’il fallait qu’elle parle français à l’école. Et Emile va bien aussi. Il sourit tout le temps et son sourire fait fondre les soucis. On a hâte de te revoir. Tiens bon. »
« Nicolas, je voulais juste te dire que toute la famille va très bien, depuis Mutti jusqu’au petit Camille qui est né à Dieppe ».
Les parents de Pierre Torres, José et Marie-Catherine Torres :
« Pierre, à toi et à tes compagnons, salut ! »
« Dans cette guerre pour la liberté, qui est longue et douloureuse, et à laquelle, Pierre, tu participais en recueillant la réalité du vécu, malgré le vacarme des bombes, des voix amies se font entendre sur les ondes, brisant le silence où l’on t’a réduit. »
« Ici en France, on parle de vous quatre, des autres otages et du peuple syrien qui souffre et se bat. Les solidarités se lèvent de toutes parts. Et ensemble, nous arracherons votre liberté et celle du peuple syrien. »
Françoise, la compagne de Didier François :
« Mon Didou, neuf mois d’absence et de silence. Ta voix, ton rire, tout me manque. A Paris, c’est le printemps avant l’heure. J’aurais tellement aimé que nous en profitions ensemble. Sinon, ne te fais aucun souci pour nous. Tes parents vont bien et continuent à s’occuper de leurs petits et arrière-petits enfants. Tes amis aussi vont bien et ont tellement hâte de te revoir. Nous attendons tous ton retour. Surtout, tiens bon, garde espoir et confiance. Je t’aime. »
Cristina Élias, la demi-sœur d'Édouard Élias (propos traduits de l’italien) :
« Bonjour, c'est Kika, j'espère que tu vas pouvoir entendre ce message. Tu me manques beaucoup. Tu es toujours au cœur de mes pensées. Tiens bon, tu dois être très fort et ne jamais perdre espoir de rentrer à la maison. Nous ici, on t'attend tous les bras ouverts. Ici, c'est ta famille qui t'embrasse très fort. »