Les Français présentant des symptômes grippaux ou une gêne respiratoire sont désormais invités à rester confinés, sans pour autant savoir de quoi ils souffrent.
Le chef du service des maladies infectieuses d’un hôpital parisien expliquait il y a quelques jours que les virologues ne pouvaient pas décemment travailler jour et nuit. Le gouvernement se justifie : les test sont utiles pour comprendre comment circule le virus. Ils sont moins indispensables dans les zones où il est très actif et où la priorité est donnée à la prise en charge des malades.
Même stratégie en Italie : les hôpitaux tentent d’abord de faire face à l’afflux de patients gravement atteints.
Le contre-exemple sud-coréen
Et pourtant, en Corée du Sud, c’est l’une des méthodes qui a permis de faire baisser le nombre de contaminations. Dans le plus grand foyer de l’épidémie après la Chine, une campagne massive a été mise en place. Plus de 250 000 personnes ont été testées. Chaque contaminé a vu ensuite son parcours et ses contacts passés au peigne fin. Il faut dire aussi qu’en Corée du Sud, les kits ne manquent pas. Quatre entreprises ont été autorisées à en produire.
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