France: une centaine de communes n’a pas de candidat aux municipales

Alors que la campagne des municipales bat son plein en France, 106 communes risquent de se retrouver sans édile le 22 mars, car aucun candidat ne sera aux rendez-vous des 15 et 22 mars. C’est le cas de quatre communes de plus de 1 000 habitants, où le premier scrutin a été annulé.

Une goutte d’eau parmi les 36 000 communes de France, mais la situation révèle un vrai malaise parmi les maires sortants. Ceux-ci se disent fatigués par l’ampleur du travail, la lourdeur des tâches administratives, l’ingratitude et lassés parfois après plusieurs mandats.

Que se passe-t-il alors quand personne ne veut reprendre les clés de la mairie ? Plusieurs options sont possibles.

Dans les villes de plus de 1 000 habitants, le scrutin du 15 mars est tout simplement annulé. C’est le cas dans quatre communes. Une nouvelle élection y sera organisée dans les trois mois et, en attendant, une délégation spéciale nommée par la préfecture sera chargée de gérer les affaires courantes.

Dans les 102 autres de moins de 1 000 habitants, les candidats ont un délai supplémentaire pour se présenter : ils peuvent le faire jusqu’au second tour, le 22 mars.

Enfin, dernière solution, la plus radicale : le préfet peut décider de fusionner une commune sans maire avec une autre ville. Un cas rarissime : il y a six ans, seulement 11 communes avaient fini par fusionner avec une localité voisine. Elles étaient quelques dizaines à être « orphelines » de candidats avant le vote.

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