Mieux vaut prévenir que guérir. D'où l'idée avancée par le gouvernement d'un plan massif de prévention de 100 millions d'euros. Une mesure qui doit permettre, après plusieurs années d'un métier éprouvant, de se reconvertir et de finir sa carrière dans un métier moins exposé.
Bien, mais insuffisant pour les syndicats qui exigent toujours des compensations sur le montant de la pension ou sur l'âge du départ à la retraite. La CFDT comme les autres syndicats a dû accepter que le nombre de critères définissant la pénibilité soit réduit et que les discussions se passent au niveau des branches. Mais demande un filet de sécurité, un accord qui s'appliquerait, même si ces branches ne sont pas d'accord.
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Au final, patronat et syndicats se renvoient la balle. Le Medef ne veut pas que les entreprises soient trop mises à contribution. Les syndicats, eux, craignent qu'en cas d'échec des discussions, certains salariés subissant des conditions de travail pénibles soient obligés de travailler plus longtemps que prévu.