« Tous ces tests se sont révélés négatifs », déclarait ce lundi matin Adrien Taquet, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la Santé, invité de la chaîne BFMTV.
Les personnes testées appartenaient à un deuxième groupe d'étrangers évacués de Wuhan vers la France sur un vol arrivé dimanche après un premier vol vendredi. Parmi les 254 passagers de ce deuxième vol, 36 présentaient des symptômes à leur arrivée, selon le ministère de la Santé. Seize d'entre eux étaient immédiatement repartis dans leur pays et « une vingtaine » de ressortissants français et non-européens étaient restés sur le tarmac pour être testés.
Ces passagers présentaient des symptômes qui « n'étaient pas directement liés au coronavirus, plutôt des rhumes, etc., mais il fallait les contrôler à la descente de l'avion », a encore indiqué Adrien Taquet.
Une période de quarantaine s'ouvre désormais pour eux. Les familles ont rejoint le centre de Carry-le-Rouet où ils ont retrouvé les rapatriés du premier avion. Les autres personnes sont hébergées non loin de là, à Aix-en-Provence, à l'école nationale supérieure des Officiers de sapeurs pompiers, réquisitionnée pour l'occasion.
Parmi ces rapatriés, une soixantaine d'étrangers qui viennent du Mexique, du Rwanda, du Brésil ou encore de Géorgie. Ils vont rester 14 jours en France toute la durée de la quarantaine. De longues journées en perspective pour ces personnes qui ont interdiction de quitter leur centre d'accueil.
Après ces deux vols, « il n'y a aucun Français qui reste sur place qui ait fait la demande de rapatriement. Tous ceux qui le souhaitaient ont été rapatriés », a précisé Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, sur France 2 ce lundi matin.
Le nouveau coronavirus, qui s'est propagé dans plus d'une vingtaine de pays hors de Chine, a tué, selon un dernier décompte, plus de 360 personnes dans ce pays avec un nombre d'infections confirmées supérieur à 17 200.
(et avec agences)