En France, le traitement à haut risque des fûts endommagés commence à Lubrizol

Près d’un mois après l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, le traitement des fûts endommagés commence ce mercredi 23 octobre 2019. Dans le même temps, le directeur général de Lubrizol était entendu par le Sénat, mardi 22 octobre.

Le traitement des fûts endommagés s’annonce être une opération délicate. Il s’agit de déplacer ces fûts restés sur le site et qui contiennent des substances dangereuses. Au total, 160 fûts endommagés, mais pas détruits par les flammes vont être déplacés.

Ils contiennent une substance qui peut donner lieu à des émanations de sulfure d’hydrogène si elle est chauffée. Ce gaz est extrêmement dangereux et hautement toxique.

Un traitement qui prendra des mois

Entendu par la commission d’enquête du Sénat mardi après-midi, le directeur général de Lubrizol, Eric Schnur est revenu sur ce traitement des fûts endommagés. Il assure, par la voix de son traducteur, que le nécessaire sera fait en totale sécurité :

« Nous allons faire appel à des spécialistes pour nous assurer qu’il n’y ait pas de problèmes d’odeur. Nous avons construit un enclos, une espèce de tente, qui empêche la diffusion des odeurs. Il y aura un robot qui sera utilisé pour déplacer chaque fût, pour les mettre dans un enclos. Cela va prendre des mois. Nous allons prendre le temps nécessaire et le faire dans les meilleures conditions de sécurité. »

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En parallèle de cette opération de dépollution du site sinistré, le directeur général de Lubrizol a réaffirmé, sous serment, que les produits partis en fumée ne constituaient aucune menace pour la santé.

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