Vendredi 4 octobre a eu lieu la première séance de consultation des 150 citoyens français, de toutes origines et de tous âges, qui ont été tirés au sort.
Kizito, l'un des participants, a 32 ans et il est originaire de la République démocratique du Congo. « Les questions environnementales, c'est l'actuelle préoccupation. Parce que ça lambine un peu. Il faut que l'on aille très vite », dit-il.
L'objectif de cette Convention ? Élaborer des propositions pour limiter les émissions de gaz à effet de serre de 40% d'ici 2030. Ces propositions devraient ensuite se transformer en référendum, voire même en lois.
Réfléchir à des propositions concrètes
Mais est-ce que les citoyens peuvent vraiment tout proposer, même si ça remet en cause l’économie et l’industrie ? Alexia, une étudiante en biologie de 22 ans, admet qu'il y a souvent la peur des grandes industries qui agissent au sein de l'économie.
« C'est vrai que c'est une responsabilité, mais je suis prête à proposer des choses qui vont faire bouger le monde », précise-t-elle.
Qu'attendre de ce nouveau processus démocratique ? Pour Pascal, un pilote d'avion de 61 ans, il n'attend pas grand-chose pour le moment.
« J’espère juste qu’à la fin, il en sortira des propositions concrètes qui seront, après, entendues par le gouvernement actuel. Mais est-ce qu’ils auront les moyens de les mettre en application ? Aussi bien les moyens financiers que les moyens techniques ? Je n’en suis pas sûr ».
Et pour suivre jusqu’en janvier le travail de la Convention, rendez-vous sur le site: www.conventioncitoyennepourleclimat.fr