Urgences: le mouvement de grève continue malgré le plan d'Agnès Buzyn

Le collectif Inter-Urgences, réuni ce mardi 10 septembre en assemblée générale, a voté la poursuite du mouvement de grève entamé il y a près de six mois. Le plan de « refondation » annoncé la veille par la ministre de la Santé a été jugé insuffisant. Les représentants des grévistes ont acté le principe de « rassemblements locaux » le 26 septembre, en attendant de fixer prochainement une « date de mobilisation nationale ».

Dès les premières prises de paroles, l'auditoire est vite fixé sur l'état d'esprit général des grévistes. « On a pas besoin de SAS », pouvait on entendre dans la salle, pour rejeter d'emblée la mesure phare du plan de la ministre de la Santé. Ou encore : « Le plan Buzyn, c'est du flan. »

En résumé, les 12 mesures annoncées ce lundi 9 septembre et les 750 millions d'euros mis sur la table pour réorganiser les urgences hospitalières, n'ont pas apaisé la colère des personnels soignants.

Après un vote à main levé, le collectif Inter-Urgences à retenu une motion qui réaffirme les 3 principales revendications des urgentistes : à savoir, des recrutements de personnel à la hauteur des besoins des services, des réouvertures de lits en aval, et une augmentation de salaire de 300 euros net mensuel.

La poursuite du mouvement des urgentistes a donc été voté à l'issue de cette assemblée générale. Le collectif Inter-Urgence invite également les paramédicaux à participer aux journées d'action menée par tous les syndicats.

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