Mercredi, ils roulaient en direction de Biarritz, trois jours plus tard ils dorment en prison. Entre temps, un contrôle policier à proximité de la ville a permis la découverte dans le véhicule de ces trois Allemands de cagoules, d'un marteau brise-glace, d'une bombe lacrymogène, d'une clé à molette et de documents présentés par le substitut du procureur comme des écrits d'extrême gauche.
Direction ensuite le tribunal correctionnel de Bayonne pour la première comparution immédiate du dispositif renforcé mis en place pour le G7.
La condamnation tombe : entre 2 et 3 mois de prison ferme, avec mandat de dépôt, c'est-à-dire que les trois prévenus sont immédiatement incarcérés. La peine est également assortie d'une interdiction du territoire français pendant 5 ans.
Si la charge de détention d'arme a été abandonnée par le tribunal, ils ont été reconnus coupables de participation à un groupement en vue de violences.
Cette peine de prison ferme fait bondir les militants anti-G7 sur place puisque ces trois Allemands n'avaient pas de casier judiciaire, et surtout, le rassemblement en question n'a jamais eu lieu.
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