Des maires sortants issus des rangs socialistes ou de la droite, des cadres du mouvement, des nouveaux venus en politique et des femmes évidemment, le casting est divers. Et le message clair : il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions.
Cas épineux tranchés plus tard
Les cas épineux seront tranchés plus tard par la commission nationale d'investiture. Premier rendez-vous sensible : le 9 juillet pour désigner le candidat à Paris.
« Nous avons eu un échange au bureau exécutif ce [lundi] matin, a expliqué Stanislas Guerini, délégué général du mouvement. Tous les membres ainsi que l’ensemble des référents parisiens ont dit leur volonté de respecter le process qui avait été choisi par La République en marche, celui d’une commission nationale d’investiture avec un calendrier qui laisse le temps à chacun et à chacune de faire valoir ses idées et de donner à la commission nationale d’investiture tous les éléments pour prendre une décision souveraine ».
Autre question délicate : soutenir ou pas les maires qui ont pris position pour la liste LR aux Européennes. « Ceux qui ont fait une campagne active pour la liste portée par François-Xavier Bellamy, a priori ne rassemblent pas les caractéristiques pour être soutenus par La République en marche. Mais je ne souhaite pas qu’on s’enferme dans une bataille d’étiquettes. Je souhaite qu’on puisse être pragmatiques à chaque fois ».
Pragmatisme
Le pragmatisme semble donc la réponse à tout. Le parti présidentiel se donne jusqu'à décembre pour trancher les situations les plus difficiles.