Le « Karanga », chant traditionnel maori, doit fédérer dirigeants politiques et patrons du numérique autour de l’« appel de Christchurch ». L’ambition commune est de mettre fin à la diffusion de contenus terroristes sur internet.
Car le fanatique d’extrême droite Brenton Tarrant avait conçu son attaque meurtrière pour être diffusée en direct sur Facebook. Dix-sept minutes d’horreur, téléchargées 1,5 million de fois dans les vingt-quatre heures qui ont suivi l’attentat.
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« Nous ne nous contenterons pas de notre douleur, nous voulons de l’action », écrit Jacinda Ardern dans le journal New York Times.
Un document de quatre pages avec sept engagements concrets doit être dévoilé à l’issue de la réunion. Y participeront aux côtés de Jacinda Ardern et d'Emmanuel Macron : le roi Abdallah de Jordanie, le président sénégalais Macky Sall, les Premiers ministres de Norvège, du Canada, du Royaume-Uni et de l’Irlande ainsi que le PDG de Twitter Jack Dorsey et le vice-président de Facebook Nick Clegg. Car sans les patrons du numérique, rien ne pourra se faire. À l'Élysée, on se veut toutefois optimiste: « Les plates-formes internet sont conscientes de l'urgence ».
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