A travers leur engagement, les jeunes du Service national universel démentent les clichés que l’on a parfois sur eux. Ces ambassadeurs préfèrent rendre service, plutôt que de regarder des séries sur leur téléphone.
C’est le cas d’Angélique, 16 ans, originaire d’Avignon. « C’est vrai que les jeunes on les voit beaucoup sur leurs téléphones, mais là, nous ? Clairement, ils ne nous servent pas à grand-chose. Même pour le SNU, cela permettrait aux personnes qui sont vraiment sur les écrans d’éviter d’y être, parce qu’on n’aura les téléphones que le soir. Donc là, oui, on prouve bien le contraire, que l’on peut ne pas être sur nos téléphones et être très heureux tout en étant jeune ».
« Nous défendre et défendre les autres »
Avant de pouvoir intervenir dans des situations réelles, ces jeunes suivront quinze jours de cours pratiques. Au programme notamment de l’autodéfense. Nöel, 15 ans, vient de l’Eure: « Nous, on peut être agressés dans la rue, comme une demoiselle peut être agressée dans la rue sans avoir été formée à se défendre. Grâce au SNU, on sera prêts pour y remédier et défendre d’autres personnes autour de nous ».
Ces jeunes sont fiers de leur engagement et des valeurs véhiculées par ce nouveau service civique. Des valeurs que décrit Quentin, 15 ans, venu du Val d’Oise : « La cohésion. On sera tous soudés. S’il y en a un qui a un problème et tout, qu’on soit toujours là pour l’aider et qu’on reste en contact après le SNU ».
D’ici 2026 au plus tard, le Service national universel sera obligatoire pour 800 000 jeunes de 16 ans chaque année.