La scène s'était passée à Nice samedi dernier lors d'un rassemblement des « gilets jaunes » interdit par les autorités. Les forces de l'ordre dispersent la foule, ils chargent et après la cohue une femme de 73 ans reste à terre, Geneviève Legay militante d'Attac.
La polémique enfle de suite et dès les premières heures le procureur de Nice déclare que la septuagénaire, dans un état grave, n'a « pas été touchée par les forces de sécurité ». Une semaine plus tard il se dédit : Jean-Michel Prêtre reconnaît ce vendredi que Geneviève Legay a bien été poussée par un policier.
L'affaire a pris de l'ampleur
Il faut dire que durant ces sept jours, l'affaire a pris de l'ampleur. Emmanuel Macron y est allé de son commentaire souhaitant à la dame un prompt rétablissement, l'opposition dénonçant le mépris du chef de l'État et la violence des forces de l'ordre.
Une pression, qui a sans doute poussé un policier présent sur place à rectifier son témoignage. Il avait tout d'abord déclaré avoir repoussé un homme, alors qu'il s'agissait vraisemblablement de Geneviève Legay. Une information judiciaire a donc été ouverte et c'est désormais au juge d'instruction de déterminer si cette poussée était volontaire ou non.