Parler à tous les Européens, pas seulement aux Français, c’est ainsi qu’Emmanuel Macron a choisi de procéder. A l’heure du Brexit, quand ses adversaires - en France, le parti Rassemblement national - prônent le repli, le président de la République veut montrer en publiant une tribune dans tous les pays de l’Union qu’il reste fidèle à sa vision d’un projet commun.
Son créneau : défendre une Europe « progressiste », contre les « nationalistes », en vue de l'élection des eurodéputés du Parlement de Strasbourg en mai prochain. Des thèmes qu’Emmanuel Macron abordera aussi dimanche soir dans une interview télévisée diffusée en Italie sur la chaîne Rai Uno.
Tout gravitera autour du président
Une séquence en deux temps, donc, pour marquer l’entrée dans la campagne des Européennes. Cette expression du président sur l’Europe était annoncée, elle avait été repoussée pour cause de grand débat. Emmanuel Macron a attendu d’avoir repris un peu du poil de la bête dans les sondages pour se lancer à l’attaque sur le terrain continental.
Reste maintenant à la formation La République en marche à se trouver une tête de liste. Tous les partis sont organisés sauf le parti présidentiel. Des noms circulent néanmoins, ceux de la ministre de la Santé Agnès Buzyn et des Affaires européennes Nathalie Loiseau. Un casting important, même si celui qui jouera le rôle principal, ce sera évidemment Macron.
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