Ce vendredi 15 février est une journée de mobilisation des jeunes pour le climat en France, dans la foulée d'autres jeunes Européens inspirés par la jeune Suédoise Greta Thunberg. Parmi les mobilisations prévues, un rassemblement devant le ministère de la Transition écologique à Paris pour appeler l'État à «déclarer l'état d'urgence écologique et sociale». Le mouvement se structure dans l'Hexagone afin d'être prêt pour la «grande journée de grève mondiale» annoncée pour le 15 mars prochain.
La réponse de François de Rugy aux ONG qui ont attaqué l'Etat
François de Rugy, ministre de la Transition écologique, et le gouvernement sont en phase avec cette mobilisation. C'est ce que s'emploie à démontrer François de Rugy dans sa lettre aux quatre ONG, la Fondation pour la nature et l'homme, Greenpeace France, Notre Affaire à Tous et Oxfam France, qui ont attaqué l'Etat en justice pour inaction climatique. «Le climat: c'est bien notre affaire à tous», c'est par ces mots que commence la réponse de François de Rugy.
Le ministre de la Transition écologique salue le record historique de la mobilisation des citoyens. Plus de 2 millions de signatures ont été enregistrées depuis la publication de la pétition qui se nomme «L'affaire du siècle». François de Rugy ajoute aussi « qu'il partage l'impatience et l'aspiration des citoyens à aller plus vite, plus loin et plus fort pour le climat ».
Mais il rejette l'accusation d'inaction face au changement climatique. Le ministre insiste sur le fait que la France s'est mobilisée pour répondre à l'urgence climatique. Il précise que tous les moyens sont mis en oeuvre pour atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050.
François de Rugy ajoute que l'enjeu climatique doit devenir la nouvelle matrice des politiques publiques du pays. Les quatre ONG elles regrettent des réponses insuffisantes. «L'affaire du siècle» devrait donc se régler devant les tribunaux.
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