Les chiffres publiés par les autorités sanitaires ne sont pas bons... et c'est en partie à cause de la qualité du vaccin contre la maladie. « Il y a deux virus qui circulent. C'est de plus en plus le cas et c'est pour ça que le vaccin essaie de couvrir différentes souches. Sur le virus classique, la souche A, le vaccin couvre à peu près 50% des gens, et sur l'autre virus qui circule, la couverture est très médiocre, à 20%, ce qui peut expliquer les mauvais chiffres », a détaillé Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, sur Europe 1.
Comme elle le précise, chaque année, la conception d'un vaccin est un pari, puisque la grippe est un virus qui possède plusieurs souches et les laboratoires pharmaceutiques ne les connaissent pas à l'avance. Face à cette épidémie, Agnès Buzyn en appelle aux réflexes habituels : « Les gestes de protection comme se laver les mains, tousser dans sa manche, éviter de postillonner, tous ces gestes barrière que l'on conseille sont extrêmement importants, notamment quand le vaccin est très peu efficace. On doit éviter de se le transmettre les uns aux autres »
A ce stade, il est encore trop tôt pour dire si la grippe est plus meurtrière que les autres années.