Droit dans ses bottes, Alexandre Benalla maintient sa ligne de défense : il n'a rien à se reprocher dans cette nouvelle affaire. Il explique au JDD avoir laissé ses passeports diplomatiques à l'Élysée après son licenciement en juillet dernier.
Il précise toutefois qu’un « membre de la présidence » lui a rendu ses passeports diplomatiques en octobre. Ce qui lui permet de dire qu’il n’a pas menti devant la commission des Lois du Sénat qui l’a auditionné en septembre.
Devant la polémique, Alexandre Benalla déclare qu'il va rendre les passeports et reconnaît également qu'il aurait pu s'abstenir d'en faire usage.
Encore des zones d'ombre
Néanmoins, cette version des faits présentée par l’ancien membre du cabinet d’Emmanuel Macron ne répond pas à toutes les questions, notamment sur la nature de ses liens avec la présidence qui ne semblent pas avoir été rompus après son licenciement.
Enfin, des interrogations demeurent sur les demandes formulées durant l'été par le ministère des Affaires étrangères pour récupérer les documents et auxquelles Alexandre Benalla n'a visiblement pas donné suite.
L’enquête ouverte vendredi par le parquet de Paris pour abus de confiance devra apporter des réponses à ces questions.