Pour remédier au manque de médecin en France, et à l’engorgement des services d’urgence, le président Macron a évoqué plusieurs pistes.
En premier lieu, davantage de médecins seront formés d’ici 2020. « Le numerus clausus sera donc supprimé pour cesser d’entretenir une rareté artificielle et pour nous permettre de former plus de médecins avec un mode de sélections rénové, et de renforcer la dimension qualitative et le niveau de formation des études de santé », a déclaré le président français.
Est prévu également la création d’un nouveau métier, d' « assistant médical » dont la vocation est de soulager les médecins de certaines tâches pour qu’ils puissent prendre davantage de patients. Emmanuel Macron en prévoit 4000 d’abord et autant qu’il en faudra.
Pour lutter contre les déserts médicaux, en zones rurales mais aussi dans certaines zones urbaines, 400 médecins seront déployés dans les zones désertifiées. De plus au moins 1000 communautés professionnelles territoriales seront créées pour que les personnels de santé puissent mieux collaborer et répondre aux besoins des patients.
Par ailleurs le mode de financement des hôpitaux, la tarification à l’acte, sera revu pour deux maladies chroniques, le diabète et l’insuffisance rénale. Il n’y aura plus de paiement à chaque consultation, mais un forfait. Enfin 400 millions d’euros supplémentaires seront débloqués en 2019 pour financer ces réformes.
► à (ré)écouter: le reportage France au centre d'appels de l'hôpital d'Amiens