Entre Paris et sa lointaine banlieue, il y a le boulevard périphérique, la petite couronne, de moins en moins d'immeubles et parfois 8 degrés de différence. C'est un microclimat à l'intérieur de la ville qui commence la nuit pour deux raisons.
Déjà le tissu urbain est plus dense. En clair, l'air circule plus difficilement dans des rues que dans des espaces plus ouverts. Les artères des centres-villes gardent donc plus longtemps la chaleur.
La deuxième cause de cette inertie tient aux matériaux utilisés en construction et pour la voirie. Pendant la journée, le bitume, le béton, se comportent comme des accumulateurs de chaleur. Une chaleur restituée pendant la nuit.
Sans compter les activités humaines : un climatisateur peut relâcher de l'air chauffé à 31 degrés.
Les urbanistes tentent de trouver des solutions. Utiliser des matériaux de couleur blanche permet de réduire le phénomène d'accumulation. Plus efficace : végétaliser certaines surfaces, comme des toitures d'immeubles, peut aider à créer de la fraîcheur dans la ville.
Pour atteindre des effets à long terme, Météo France préconise de végétaliser au moins 40% du territoire des villes françaises.
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