Alexandre Benalla assume avoir fait « une grosse bêtise » le 1er mai dernier en agressant un couple de manifestants. Mais toujours selon lui, l'affaire qui porte désormais son nom n'a pour but que de faire du tort à Emmanuel Macron.
Sur ce qu'il s'est passé lors de la manifestation à Paris, et c'est évidemment la base de cette affaire, le jeune homme de 26 ans s'est longuement expliqué.
Il cite même un texte de loi. « Tout citoyen a qualité pour appréhender l'auteur d'un délit. » En substance, on comprend qu'il a décidé d'arrêter violemment ces deux personnes pour défendre les policiers aux alentours plus que pour de la violence gratuite. Et en cela, Alexandre Benalla concède qu'il a fait « une faute politique ».
Sur son rapport à Emmanuel Macron, le désormais « ex-monsieur sécurité » est catégorique. Si cette affaire a éclaté, c'est parce qu'Alexandre Benalla ne remplirait pas les codes de sa fonction. Dans les mots, il dit « qu’un gamin de 25 ans, qui n’a pas fait l’ENA, qui n’est pas sous-préfet, ça embête beaucoup de gens ».
Il conclut en se disant « le maillon faible » et lance cette petite phrase : « Je pense que si j’avais eu un tel statut et qu’il s’était passé ce qui s’est passé le 1er mai, les choses auraient été différentes ». On ne le saura certainement jamais.