Avec notre envoyé spécial à Shenzhen, Julien Chavanne
Edouard Philippe est le premier chef de gouvernement français à mettre les pieds à Shenzhen. La ville de 12 millions d'habitants était par le passé l'atelier du monde, là voici devenue la Silicon Valley chinoise.
Une cinquantaine d'entrepreneurs français y sont déjà s'installés. Edouard Philippe en veut plus. Il a donc emmené avec lui une quinzaine de startuppers français pour faciliter leur développement ici.
Mais si des accords sont attendus dans le numérique et la croissance verte, les gros contrats sont encore loin d'être bouclés. Que ce soit la vente de 184 A320 d'Airbus ou l'usine Areva d'Orano, Matignon se garde bien d'annoncer la fin des discussions.
Un conseiller relativise et appelle à la patience : il s'agit avant tout d'appuyer les négociations en cours, de poser un nouveau jalon dans les relations franco-chinoises. Des échanges encore déséquilibrés au profit de Pékin. Edouard Philippe est aussi en mission pour rappeler qu'il faut de la réciprocité dans les échanges commerciaux entre les deux pays.
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