Lorsqu’elle prononce son nom, Marine Le Pen sourit. Matteo Salvini et sa Ligue sont le modèle de la présidente du FN. Une formation politique patriote qui a changé de nom et s’est alliée pour arriver en tête des dernières législatives en Italie. Son absence sonne donc comme un revers pour un FN toujours aussi seul.
Plusieurs personnalités européennes d’extrême-droite de premier plan sont toutefois annoncées. Le secrétaire général du très xénophobe FPÖ autrichien, le chef du Parti pour la liberté néerlandais, connu pour son islamophobie, ainsi que le dirigeant du KNP polonais, dont les positions antisémites ont été très critiquées.
À un an des élections européennes, l’objectif du FN est clair : montrer qu’il peut rassembler ceux qui pourraient former une nouvelle majorité au Parlement. Le discours de clôture sera prononcé, symboliquement, par la présidente du FN qui reçoit. Elle y défendra l’identité et la souveraineté des nations pour un 1er-Mai qu’elle veut en rupture. Seul vestige de l’ère Jean-Marie Le Pen : un hommage rendu à Jeanne d’Arc en fin de matinée à Cannes.