Sur les images, on peut voir des hommes au visage cagoulés armés de bâtons, matraquer des étudiants en droit à Montpellier qui avaient pris possession des lieux pour protester contre la réforme de l'université.
Dans un premier temps, Philippe Pétel, le doyen de la faculté de droit, avait refusé de blâmer les auteurs des violences. Mais devant l'émoi provoqué par ces évènements, il a remis sa démission le 23 mars.
Suites judiciaires
Rapidement, le procureur de Montpellier a ouvert une enquête pour violences aggravées. Le doyen et un professeur ont donc été placés en garde à vue le 28 mars. Le professeur identifié par les étudiants aurait participé au coup de force.
« S'il y a violence, il doit y avoir des suites judiciaires », a déclaré devant les députés le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer. L'apaisement n'est pas à l'ordre du jour à Montpellier ou 3 000 étudiants ont voté une occupation illimitée de l'université, ce 27 mars.