Les étudiantes et étudiants sont confrontés comme partout ailleurs aux discriminations. La création de cette cellule doit être un début de réponse à cette réalité sociale.
Béatrice Delzangles est la référente égalité et coordinatrice de cette cellule de veille à Paris-Dauphine : « Ça pourrait être des cas de bizutage. On a quand même un fort tissu associatif dans notre université, et donc il y a des week-ends d’intégration. Ce qui pourrait nous être remonté, c’est des relations d’autorité qui se transforment en d’autres formes de relations, des pressions qui peuvent être faites. Le deuxième aspect de notre cellule de veille, c’est qu’il y a aussi une phase d’intervention de la cellule pour des cas qui s’y prêtent. Si la victime en est d’accord, intervenir auprès des personnes mises en cause pour faire cesser un comportement dont parfois la personne n’a même pas conscience qu’elle harcèle, qu’elle a des propos sexistes parce que c’est tellement ancré dans les mentalités. Donc l’intérêt de cet aspect de l’intervention de la cellule de veille c’est de faire cesser tout de suite un comportement et d’éviter de partir dans des procédures disciplinaires très longues que parfois les victimes ne souhaitent pas. Elles souhaitent juste que ça s’arrête », explique-t-elle.
Une façon de mieux évaluer les faits et d’éviter dans un premier temps la persistance de ces situations, mais aussi d’accompagner les victimes.
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