« Je ne suis pas inquiet ni obsédé par les sondages », affirme Emmanuel Macron, qui avoue même qu’à ce stade du quinquennat, il est normal « que les Français ne (lui) fassent pas encore totalement confiance sur la question du pouvoir d’achat ».
Le président, qui ne doute pas de sa stratégie économique, compte sur le temps, en renvoyant à 2020 pour des résultats, quand les Français auront la totalité des effets des mesures mises en œuvre.
Un chef de l’Etat sûr également de son équipe au gouvernement, malgré les soupçons concernant les ministres Nicolas Hulot et Gérald Darmanin et les plaintes pour viol. Le président balaie les accusations, parlant de plaintes infondées, avant de mettre en garde les contre-pouvoirs – la presse notamment – contre l’instauration d’une « République du soupçon ».
Sur ses neuf premiers mois à l’Elysée, le chef de l’Etat a enfin esquissé une sorte de premier bilan. « Ce n’est pas une épreuve, malgré la mesure, le poids de la charge et de la solitude qu’elle implique », a-t-il assuré. Emmanuel Macron martèle encore qu’il n’oublie pas d’où il vient, « je ne suis pas l'enfant naturel de temps calmes de la vie politique, je suis le fruit d'une forme de brutalité de l'Histoire, une effraction car la France était malheureuse et inquiète », a décliné Emmanuel Macron avant d'ajouter : « si j'oublie ça », alors « ce sera le début de l'épreuve ».