Dix millions d'euros de la part de Facebook. Pas de chiffres du côté de Google mais une annonce : l'ouverture d'un centre de 6 000 m² à Paris et le recrutement de 300 personnes. Au centre de ces investissements : la recherche française sur l'intelligence artificielle.
Les deux groupes ne tarissent pas d'éloges sur la qualité de la recherche. Pour Facebook, la France joue un rôle moteur dans la recherche mondiale sur le sujet, du côté du moteur de recherche, le pays est un lieu idéal pour la création d'un centre de recherche fondamentale sur l'intelligence artificielle.
Au cœur de l'attractivité française : ses scientifiques. Ils sont plus de 5 000 à travailler sur le sujet et quelques-uns des plus grands noms du domaine ont été formés dans l'Hexagone.
De nombreuses entreprises ont également fleuri dans le pays. Certaines spécialisées dans les voitures autonomes, d'autres dans les assistants personnels. En tout, on compte en France près de 200 jeunes sociétés spécialisées dans le domaine de l'intelligence artificielle.
Les investissements de Google et Facebook ne tombent donc pas du ciel et ne sont pas neutres non plus même si les deux entreprises s'en défendent. Il y a en effet la crainte qu'elles phagocytent et recrutent à leur compte ce que la formation française produit de mieux dans le domaine.
► (Ré) écouter : Faut-il avoir peur de l'intelligence artificielle ? (Débat du jour)