Au total, 767 000 enfants sont nés en 2017 dans l'Hexagone, soit une baisse de 2,1 % des naissances par rapport à l'année précédente. Le taux de fécondité des Françaises est passé à 1,88 enfant par femme contre plus de deux au début des années 2000.
Il y a eu, l'année dernière, un déficit de 17 000 nouveau-nés, après une baisse de 15 000 l’année précédente. Les démographes expliquent ce changement par une diminution du nombre de femmes en âge de procréer, mais aussi par des raisons d'ordre sociétal ou économique.
Déjà en 2013, année de la crise économique, la fécondité en France avait baissé, mais les années suivantes elle était repartie à la hausse. Il faudra donc attendre encore quelques années pour savoir si l'actuelle reprise économique inversera la courbe des naissances.
Cette diminution des naissances n'affecte pas le nombre d'habitants. Au 1er janvier la population continuait de progresser, avec 67,2 millions Français recensés et une croissance de 233 000 personnes en un an. Cette progression s'explique par le solde naturel démographique c'est à dire la différence entre le nombre de naissances et de décès qui est de plus 164 000 personnes.
Toutefois, ce chiffre est historiquement bas. l'Insee souligne qu'il n'y a pas eu de soldes naturels aussi faibles depuis l'après-guerre. Sans compter que la France vieillit. Les plus de 65 ans représentent actuellement 19,6 % de la population contre 19,2 % au début de l'année dernière. L'entrée des baby-boomers cette année dans la catégorie des plus de 65 ans va accentuer le vieillissement de la population française.