Poser les bases du dialogue, voilà le but de ce déplacement, explique-t-on dans l'entourage de la « Mme Corse » du gouvernement. Aucune annonce ne devrait être faite.
Jacqueline Gourault qui vient surtout pour écouter va enchaîner les réunions toute la journée. D'abord avec les deux leaders nationalistes, Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, puis avec des élus de la nouvelle collectivité de Corse de tous les bords politiques. Et enfin avec des représentants de divers organismes comme le Medef ou bien encore la Chambre de commerce.
Les nationalistes devraient, comme ils l'ont fait mardi, lors de leur investiture, plaider pour plus d'autonomie pour la Corse et rappeler à la ministre leurs trois principales revendications à court terme : l'amnistie des prisonniers, la co-officialité du corse et la création d'un statut de résidant limitant l'accès à la propriété.
Un discours ferme, mais sans agressivité, assurent-ils. Un discours que les deux hommes tiendront aussi au Premier ministre à Paris, fin janvier. Puis le 6 février, ce sera au tour d'Emmanuel Macron de se rendre en Corse pour les 20 ans de l'assassinat du préfet Erignac.
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