L'objectif emblématique des 50% de produit bio et locaux dans les cantines, promesse de campagne d'Emmanuel Macron, sera donc prochainement inscrit dans la loi, et mis en place progressivement à l'horizon 2022. Le gouvernement veut également explorer d'autres pistes.
Lors de ces états généraux, Stéphane Travert a notamment promis de tout faire pour parvenir à indexer les prix de l'alimentaire sur les coûts de production des agriculteurs.
Pour le ministre de l'Agriculture interviewé par le Journal du dimanche, cela permettrait d'atteindre trois objectifs prioritaires : la souveraineté alimentaire, la recherche d'une alimentation bonne pour la santé et faire de l'alimentation un vecteur de cohésion sociale.
Pour y parvenir, le gouvernement entend donc mettre l'accent sur l'éducation des plus jeunes, mais aussi renforcer les contrôles sanitaires.
Le ministre souhaite enfin permettre aux cantines de donner aux associations leurs surplus, comme le fait déjà la grande distribution.
En revanche, la proposition du ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot d'un repas végétarien par semaine dans les cantines scolaires n'a pas été retenue.