La première licence ou carte de sport offerte pour un an aux élèves qui adhère à un club ou encore le fameux mercredi sportif, avec des horaires facilités pour les professeurs et les élèves, voilà pour les annonces. Et ce qu'il y a de bien au Salon de l'Etudiant c'est qu'on y apprend la quantité de métiers liés au sport.
Le docteur Roland Trenkowski est harcelé de questions de jeunes depuis l'annonce des Jeux olympiques en France en 2024.
« Jusqu’à peu, le seul objectif du médecin du sport, c’était s’occuper des sportifs, explique-t-il. Mais depuis l’avènement de l’activité physique comme une thérapeutique, la médecine du sport c’est aussi s’occuper de la population et de gens qui ont des cancers, des diabètes et des maladies cardio-vasculaires. Donc la médecine du sport s’installe de plus en plus et inspire de plus en plus de vocations. »
Mais trop de succès tue le succès. La rentrée 2017 des filières universitaires liées au sport s'est faite avec des grèves dès le début des cours : pas assez d'admissions, des amphis bondés et le flou sur les informations des métiers.
« C’est une filière qui est bouchée, souligne une mère. En tant que parents, ça fait un petit peu peur. Il y a les JO en 2024. Mon fils ne veut pas forcément être sportif, mais peut-être travailler dans l’organisation, dans le management du sport. On est à la recherche d’informations. Justement, c’est pour ça qu’on est là, mais ça reste très flou pour nous. »
Le Salon de l'Education fermera ses portes dimanche 19 novembre.