Edouard Philippe en Guadeloupe au chevet d'une agriculture sinistrée

Edouard Philippe poursuit sa visite dans les Antilles françaises, deux mois après le passage des ouragans Irma et Maria. Le Premier ministre a quitté la Martinique pour la Guadeloupe, deuxième étape d'un déplacement qui doit le mener également à Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Après avoir salué le travail des services de secours, le chef du gouvernement se tourne ce dimanche 5 novembre vers les entreprises touchées par les intempéries. Et notamment celles du secteur clé de la banane, qui représentait plus de 80 % des exportations agricoles de l’île.

Avec notre envoyé spécial à Pointe-à-Pitre,  Julien Chavanne

Au moins 80 % de la récolte détruits, les 2 000 hectares de plantations soufflés. Les catastrophes climatiques s’enchaînent pour les producteurs de bananes de Guadeloupe. Pas encore remis des dégâts de Matthew, ils repartent de zéro, après le passage de Maria. Seules 1 000 tonnes sont actuellement produites chaque semaine sur cette île et en Martinique, contre 5 000 avant l’ouragan. A tel point que les distributeurs sont aujourd’hui obligés d’importer d’Amérique latine.

Mais la banane n’est pas la seule victime des ouragans à répétition. L'ensemble des agriculteurs sont touchés et les dégâts s’élèvent à près de 80 millions d’euros, selon des estimations encore provisoires. Alors, en attendant que la facture totale ne soit fixée, le gouvernement va faire un geste : Edouard Philippe devrait annoncer une avance comprise entre 20 et 30 millions d’euros pour tout le secteur agricole. L’argent serait versé au premier semestre 2018.

Le Premier ministre a prévu de visiter ce dimanche une bananeraie et une exploitation agricole de Guadeloupe, avant d’aller rencontrer des pêcheurs sinistrés.

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