Héberger les Jeux olympiques, c’est une aubaine pour la ville organisatrice et le pays d'accueil. Les olympiades sont synonymes de fréquentations touristiques en hausse et de visibilité internationale accrue, entre autres effets inhérents à toute manifestation sportive d'ampleur.
Néanmoins tout l'enjeu va être de tenir le budget annoncé, de 6,6 milliards d’euros. Des chiffres impressionnants, mais un budget relativement petit comparé à celui des dernières éditions des JO. Londres ou Athènes ont par exemple coûté bien plus cher.
Paris s'enorgueillit de n'avoir aucune structure pérenne à construire, à l'exception tout de même d'une piscine et d'un village d'athlètes près du Stade de France, à Saint Denis. De loin le plus gros investissement – 1,3 milliard d’euros lui sont consacrés – mais la commune entend ensuite convertir le village en logements.
Au total, le coût des infrastructures sportives pérennes est évalué à quelque 3 milliards d’euros. La moitié de la facture va être réglée par l'État, par la région et par les collectivités territoriales des villes concernées ; l'autre moitié par des fonds privés. Le village olympique, lui, est financé par un partenariat public-privé.
Sauf que ce sont les infrastructures non sportives qui, dans l'histoire des jeux, ont fait déraper les budgets. On peut citer la construction de la ligne de métro de l’est de Londres et la rénovation de ce quartier, qui avaient fait exploser le budget des JO 2012 dans la capitale britannique.