Pour près d'un tiers des écoles françaises, le changement c'est bientôt. Dès la rentrée de septembre, retour à la semaine de 4 jours, mise en place pour la première fois en 2008 du temps de la présidence de Nicolas Sarkozy.
Un rythme qui n'aura finalement duré que 5 ans. Puisqu'en 2013, François Hollande avait souhaité revenir aux neuf demi-journées hebdomadaires pour alléger les journées des élèves.
Recommandée par les chronobiologistes, la semaine de 4 jours et demi n'a jamais vraiment trouvé beaucoup d'adeptes. Ni chez une partie des enseignants, ni chez les parents, et encore moins chez les maires des communes obligées de financer une partie des activités périscolaires proposées aux enfants.
Emmanuel Macron a finalement décidé de ménager la chèvre et le chou en laissant le choix aux écoles et aux municipalités. Résultats : moins d'un tiers d'entre elles ont décidé de revenir à la semaine de 4 jours.
Une liberté dont ce sont surtout emparées les communes rurales à la santé financière plus fragile. La plupart des grandes villes ayant, quant à elle, décidé de conserver le rythme actuel.