Cette fois-ci, c'est à son tour de prendre la lumière au moins pour quelques heures. Seul avec le gouvernement. Réunion de travail oui, mais cocktails et selfies en terrasse aussi. Les échanges sont directs avec la presse. « Le contremaître », comme l’appellent certains membres du premier cercle du président, veut le montrer : il existe.
Mais promis juré, pas de compétition entre les deux têtes de l’exécutif, juste un partage des rôles. « Le président de la République, lundi, devant le Congrès, va fixer le cap, dit Edouard Philippe. Ce cap, il nous appartient, à nous membres du gouvernement, de l’atteindre. De mettre en œuvre l’ensemble des politiques publiques sur lesquelles s’est engagé le président lors de sa campagne. L’exercice du pouvoir est un exercice de vérité. La vérité n’est pas une option. »
« Discours de vérité », dit le Premier ministre, mais aucune précision sur les futures coupes budgétaires. Son entourage marche sur des œufs et pas question de prononcer le mot qui fâche : austérité.