Interrogé si la France était prête à frapper seule en Syrie en cas d’utilisation des armes chimiques, Emmanuel Macron répond : « Oui. Quand vous fixez des lignes rouges, et si vous ne savez pas les faire respecter, vous décidez d’être faible. Ce n’est pas mon choix ».
Ainsi, si l’emploi et la provenance d’armes chimiques sont avérés, « la France procédera à des frappes pour détruire les stocks d’armes chimiques identifiés ».
Tout comme l’Ukraine et les libertés individuelles en Russie, la Syrie est aussi une source de divergences entre Paris et Moscou. Cela dit, Emmanuel Macron veut « réussir à travailler ensemble sur la Syrie pour lutter contre le terrorisme et déboucher sur une vraie sortie de crise ».
Concernant la lutte contre le terrorisme, Donald Trump porte, selon le président français, « la même volonté que la sienne ». Toutefois, explique Emmanuel Macron, « il n’a pas encore élaboré le cadre conceptuel de sa politique internationale » et « sa politique peut donc être imprévisible ».