Avec notre envoyé spécial à Marseille, Anthony Lattier
Jean-Luc Mélenchon se frotte les mains quand on lui apprend le nom des qualifiés : Charlotte Girard, Alexis Corbière, Manuel Bompard ou encore Eric Coquerel. La France insoumise est, pour lui, la nouvelle force centrale à gauche. Jean-Luc Mélenchon : « Le Parti socialiste est à 8%, il va certainement se remettre en cause profondément. Face à cela, nous sommes une force stable, c’est à nous de construire. »
Pour Jean-Luc Mélenchon, le très faible taux de participation est un désaveu pour Emmanuel Macron, le président : « C’est une situation instable. On ne va pas raconter d’histoire. Il y a un tel niveau d’abstentionnisme, le chef de l’Etat n’a pas obtenu l’adhésion sur laquelle il pouvait compter. »
Terre de reconquête
L'heure avance, le chef de la France insoumise s'attarde et se met à imaginer la suite de son mouvement : « Une fois le deuxième tour fait, il s’agit de mettre en mouvement quelque chose qui s’apparente à un front populaire social, politique, culturel. Je ne sais pas encore comment je vais appeler ça, ni par quel bout je m’y prends. Mais clairement, le berceau ce sera Marseille ».
Marseille, terre de reconquête pour Jean-Luc Mélenchon qui appelle les électeurs du socialiste Patrick Mennucci à voter pour lui dimanche prochain, le 18 juin. Au niveau national, La France insoumise obtiendrait 10 à 23 députés, PCF inclus.