Contrairement aux stations de mesures d'Airparif qui sont fixes et à des hauteurs assez élevés, ce nouveau dispositif est mobile et à hauteur de piétons, de vélos et de poussettes. Une première selon Anne Hidalgo, maire de Paris. « La technologie n’est pas complètement nouvelle, mais ce qui est nouveau c’est que ces capteurs vont être posés sur des véhicules. »
Comment fonctionnent donc ces capteurs mobiles ? « Sur le véhicule, il y a le capteur en bleu qui mesure les particules très très fines, explique Eric Salomon, directeur régional d'Enedis Paris. Les particules rentrent dans ce capteur et, à l’intérieur, un laser les compte et envoie cette information toutes les vingt secondes. Aujourd’hui on a 60 véhicules mais demain on en aura 300 avant la fin de l’été. Ce qui permettra d’avoir une cartographie complète. »
Selon Frédéric Bouvier, directeur général d'Airparif, qui avait jusque là le monopole de la qualité de l'air, ces appareils mobiles apportent des données complémentaires utiles. « Ce type de capteurs va permettre d’améliorer la qualité de nos cartographies donc on va bien évidemment travailler avec eux, ce n’est pas du tout un concurrent. On attend avec impatience le lancement officiel pour pouvoir profiter de ces données et voir comment améliorer nos outils demain, si c’est pertinent. »
Et l'objectif de tout cela est d'affiner les mesures de particules fines dans l'air et adapter les mesures pour réduire la pollution.