Ce rendez-vous est l'occasion pour de nombreux musulmans de France d'échanges culturels, commerciaux et même éducatifs, comme l'a constaté notre envoyée spéciale au Bourget, Sylvie Koffi :
Mais cette 34e RAMF a aussi une dimension politique, notamment à l'approche de l'élection présidentielle française. Pour Amar Lasfar, président de l'UOIF, « c'est une rencontre pour dire : voilà ce que nous sommes, ce que nous faisons, notre position sur un certain nombre de sujets ». Un débat consacré à l'élection présidentielle, intitulé « Pour qui voter ? » est justement programmé ce samedi dans l'après-midi. Pas question pour autant « d'instrumentaliser notre communauté » affirme Amar Lasfar, qui rappelle qu'aucune « consigne ne sera donnée ».
Ce weekend est enfin l'occasion pour l'UOIF d'adopter officiellement son nouveau nom voté en février : Musulmans de France. Une nouvelle appellation qui n'est pas au goût d'Abdallah Zekri, secrétaire général du Conseil français du culte musulman (CFCM), pour qui « L'UOIF n'a pas le monopole des musulmans des France ».
(avec AFP)