De notre envoyé spécial à Vénéjan, Stéphane Burgatt
Dans cette dernière ligne droite, il dédie son énergie à la France des « oubliés », comme il l'appelle.
Jean Lassalle était ce mardi dans le petit village de Vénéjan, 1 200 habitants, dans le sud de la France, pour visiter un domaine viti-vinicole en difficulté financière.
D'un pas tranquille, toujours à l'écoute, le candidat arpente les vignes. Et affiche sa science de la viticulture : « C’est un merveilleux cépage ! Tu vois ? C’est du grenache. »
« Oui, tout à fait ! Mais ce qui est dommage, c’est que cette année, on subit un petit peu la crise. On arrive difficilement à vendre », lui répond son interlocuteur.
« C'est un gars qui a travaillé de ses mains, qui a les mains calleuses »
Lui qui avait parcouru le pays à pied en 2013, il sait y faire pour prendre le pouls de cette France dont il se veut le défenseur.
« Nous avons des bouteilles qui sont de 1999 », explique Gilbert Louche, le gestionnaire de ce domaine. « Là aussi ça n’a pas l’air mal ça. Là vous avez sorti des grands vins quand même », fanfaronne Jean Lassalle.
Gilles Louche est séduit par ce tempérament. « C'est un gars qui a travaillé de ses mains, qui a les mains calleuses, n’est-ce pas ! »
Et du champ a la ville, Jean Lassale, qui sent « une montée de sève » et de « désir » à l'égard de sa candidature, ouvre sa campagne aux citadins en se rendant ce mercredi 12 avril à Marseille.
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