Présidentielle française 2017: à Nantes, Fillon charge ses concurrents

François Fillon était à Nantes ce lundi 27 mars au soir dans la région Pays de la Loire, qu'il a dirigée entre 1998 et 2002. Plus de 5 000 personnes sont venues acclamer leur favori. Une salle comble, qui s'est fait entendre, pour soutenir le candidat Les Républicains à la présidentielle.

François Fillon triomphe devant les siens. Dans un discours offensif. Il attaque à tout va. Emmanuel Macron pour commencer : « Faut-il qu'il doute de son programme, vite fait sur un coin de table, après avoir regardé par-dessus l'épaule des autres candidats ! », a lancé le candidat.

C'est ensuite au tour du Parti socialiste et de son candidat Benoît Hamon de subir les foudres de François Fillon : « Monsieur Hamon qui a remporté de haute lutte les primaires de cette gauche plurielle devenue une gauche plus rien, on voit qu'ils sont prêts ! »

Le candidat Les Républicains revient également sur les affaires qui polluent sa campagne et sur le traitement qui lui serait réservé. Il réitère même son allusion à Pierre Bérégovoy, qui selon lui « n'était pas du sérail. Et "il fut bien livré aux chiens", pour reprendre l'expression du président de la République de l'époque ».

Les Zadistes en ligne de mire

La salle exulte à chaque phrase. Surtout quand il évoque sans le nommer le dossier de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et la ZAD de militants écologistes qui s'est constituée. « Lorsqu'un territoire de la République, à deux pas d'ici, est occupé depuis des années par des hors-la-loi, c'est l'autorité de l'Etat partout en France qui est affaiblie », a-t-il martelé.

Quant aux chantiers navals de Saint-Nazaire, il faut les préserver à tout prix, selon François Fillon. Le candidat s'est dit favorable à une préemption de l'Etat sur les chantiers s'il était élu.

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