Seule certitude, il manque encore dans les derniers chiffres transmis quelque 300 bureaux de vote. Le décompte sur 7 208 bureaux soit 95% est en revanche validé par les 7 mandataires des 7 candidats. Et le nombre de voix s’établit à 1 580 000 votants. Il y en a au total 1 700 000 a assuré ce lundi Jean-Christophe Cambadélis.
Mais que s’est-il passé ces dernières heures, entre les différentes annonces ? Solférino plaide le bug, l'erreur humaine d'un permanent. Certains parlent d'« amateurisme ». Beaucoup y voient au contraire le signe d’un tripatouillage pour gonfler une participation bien maigre. L’impression désastreuse perdure et elle s'ajoute au constat d'une mobilisation très moyenne.
L'entre-deux tours s'annonce quoi qu'il en soit comme très dur. Terminé les échanges globalement cordiaux d'avant premier tour avec un avant-goût dès dimanche de Manuel Valls. Le choix à faire est « très clair » a dit le candidat entre une « défaite programmée » et des promesses irréalisables, comprendre avec Benoît Hamon, et une « victoire possible de la gauche crédible », la sienne.
Benoît Hamon a refusé de répondre. « Je n'ai pas dénigré qui que ce soit dans cette campagne, je ne procède pas par oukases ». Le candidat arrivé en tête veut pour l'instant en rester à sa stratégie : « la pédagogie ». Echanges musclés pourtant en vue mercredi pour le débat de l'entre-deux tours sur l'économie, sur la laïcité, sur les réfugiés…
Benoît Hamon a enregistré lundi le ralliement de Martine Aubry et ses amis, quand un nouveau membre du gouvernement s'est prononcé pour Manuel Valls : le secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement, André Vallini, fidèle de longue date de François Hollande.
► Benoît Hamon sur RFI: le candidat est l'invité de Frédéric Rivière mardi 24 janvier de 7h50 à 8h (heure de Paris).