Primaire à gauche: un dernier débat pour convaincre les Français

En France, le troisième et dernier débat télévisé d'avant-premier tour, ce jeudi 19 janvier 2017, est l'ultime occasion pour les sept candidats de la primaire socialiste élargie de faire la différence dimanche dans le scrutin. Benoît Hamon et Arnaud Montebourg étaient tous les deux en meeting à Paris. Un duel à distance pour deux potentiels finalistes de la primaire du PS et alliés.

Sécurité au Moyen-Orient, assurance maladie, fracture territoriale. Le débat de ce jeudi soir, comme les précédents va balayer une longue série de thèmes.

Le moment le plus sensible sans doute concernera le chiffrage des programmes : « J'ai cru comprendre que j'étais attendu », a plaisanté Benoît Hamon qui a rassemblé environ 3000 personnes à son meeting mercredi soir.

Au meeting, le candidat a défendu pied à pied ses propositions. Mais c'est notamment sur le montant de l'enveloppe du revenu universel que le passage du débat de ce jeudi soir peut s'avérer délicat pour lui. La somme à dépenser, dit Benoît Hamon, ce sont 300 milliards. Ce sont 400, avance déjà Vincent Peillon, qui est contre la mesure.

Hamon - Montebourg, duel à distance

Mercredi soir, Benoît Hamon n'a pas eu un mot contre Arnaud Montebourg, son principal rival dans la primaire réservant ses critiques à Emmanuel Macron.

De son côté, à quelques encâblures de là, Arnaud Montebourg a jeté toutes ses forces, au risque d'en perdre la voix, dans la bataille devant environ 1500 personnes conquises. Il a lui taclé son concurrent direct et ses « propositions expérimentales ».

L'audience un enjeu pour la mobilisation

Ce jeudi soir, les candidats auront droit à une « carte blanche » : une minute pour parler du point fort de chaque programme.

Autre enjeu de ce débat, l'audience. Elle a été divisée par deux entre le premier et le deuxième débat. Rappelons que dimanche dernier, l'horaire, 18 h, c'était tôt pour une fin de week-end. Difficile de créer l'évènement. Les concurrents ont besoin, cette fois, que les téléspectateurs reviennent. Le signe, espèrent-ils, d'une forte mobilisation lors du vote dimanche.

Partager :