La soirée d’ouverture sera émaillée de mini-clins d'œil aux spectacles qui ont marqué le festival en 25 ans : les pas de danse, les choix musicaux, avec sur scène 25 danseurs qui ont tous participé à une édition ou l'autre. Trois générations de hip-hopeurs français rassemblées par le chorégraphe Farid Berki :
« Ce qu'on était au début...»
« C’est une soirée qui retrace à sa manière ces 25 ans dans un esprit joyeux, festif et avec beaucoup d’autodérision, parce qu’on ne se prend pas au sérieux, parce que, si on regarde ce qu’on était au tout début, c’est assez drôle. »
Comme tant d'autres, c'est dans la rue que Farid Berki, la cinquantaine grisonnante, a commencé à danser. C'est la première génération de ce hip-hop français que le festival Suresnes cités danse a contribué à faire évoluer en 25 ans en lui ouvrant la porte d'un théâtre.
Hip-hop sur Bach
« À Suresnes, les danseurs ont dansé sur Bach, Vivaldi, Haendel, mais aussi sur l’électro, le jazz, raconte Olivier Meyer, patron du festival et du Théâtre de Suresnes. On a beaucoup ouvert, provoqué des rencontres artistiques. Des chorégraphes contemporains ont tenté ce pari de la rencontre. »
De ce partage sont nés des chorégraphes confirmés, comme Kader Attou et Mourad Merzouki, deux hip-hopeurs désormais à la tête de Centres chorégraphiques nationaux. Habitués du festival, ils viendront tous deux souffler ses bougies sur scène ce week-end.
► Ecouter l’interview avec le chorégraphe Farid Berki, notre Invité Culture du 6 janvier 2017
► 25e édition de Suresnes Cités Danse, du 6 janvier au 5 février