Dans le cadre de cet appel à projets, plus de 1 300 réfugiés seront accueillis au sein de familles dans différentes régions de France. Cela nécessite toute une organisation, explique la ministre du Logement et de l'Habitat durable, qui rappelle aussi ses objectifs :
« Il y a aujourd'hui des particuliers qui se sont manifestés auprès d'associations pour héberger chez eux, dans une chambre qui est autonome, une personne réfugiée, explique la ministre. Nous, nous aidons les associations à faire l'accompagnement social, l'accompagnement juridique, qui est autour de cette personne. »
« Ça permet aux associations de consolider, si vous voulez, l'accueil du particulier et aussi de donner au réfugié une stabilité réelle et un soutien dont il a besoin tout simplement pour installer sa vie en France », ajoute Emmanuelle Cosse.
Onze associations ont été sélectionnées pour faire partie de ce dispositif. Parmi elles, Entraide ouvrière, dont Thierry Guérart est le directeur du pôle social et médical, qui partage le même objectif pour les réfugiés, à savoir les faire « profiter de cet hébergement chez l'habitant pour s'insérer socialement ».
Thierry Guérart y voit un moyen pour le réfugié de développer « une connaissance de la culture française ». « Par le biais de cet hébergement, précise-t-il, il développe un réseau associatif, économique, social... »
Chacune des associations recevra 1 500 euros par réfugié pendant un an, afin de les accompagner dans la recherche d'un emploi ou dans l'apprentissage du français.
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