« Nous comprenons, nous partageons la douleur, le traumatisme, qui ont été suscités par les attaques terroristes qui sont survenues en France ces derniers mois, et en particulier l’attaque atroce qui a eu lieu à Nice le 14 juillet dernier », déclare Cécile Pouilly, porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme.
Mais, poursuit-elle, « le droit international stipule clairement que les limites portées à la liberté de manifester sa religion, si elles sont possibles, ne sont autorisées que dans des circonstances très limitées, notamment lorsqu’il y a atteinte à la protection de la sécurité publique, l’ordre public, la santé publique ou la morale ».
Et d'expliquer que dans ce cas précis, les décrets anti-burkini n’améliorent pas la situation sécuritaire, « bien au contraire puisqu’ils ne font qu’attiser les tensions intercommunautaires, à alimenter l’intolérance religieuse et stigmatiser les personnes de confession musulmane, en particulier les femmes ».