Les visites des touristes à haut pouvoir d'achat venus des États-Unis, d’Asie ou du Golfe sont celles qui ont le plus diminué avec les attentats. Les hôtels haut de gamme et la région parisienne souffrent donc davantage de cette baisse.
En revanche, les régions françaises continuent de progresser quelque peu : 80% des touristes sont des Européens et même les Britanniques n'ont pas renoncé à venir en France après le Brexit. En 2015, la France a atteint un record de 85 millions de touristes alors qu'il y avait déjà eu des attentats et le gouvernement qui fait du tourisme une priorité nationale maintient son objectif de 100 millions de voyageurs en 2020.
Pour cela, la promotion en direction des seize pays qui représentent plus de 80% de la clientèle sera poursuivie avec un accent mis sur la région parisienne, Nice et la Côte d'Azur. Pour rester la première destination mondiale, la France doit présenter une offre de plus en plus variée, souligne le ministre, allant du haut de gamme au bon marché, en jouant sur la culture, la gastronomie et le sport.