Avec notre correspondante à Moscou, Jeanne Cavelier
Après les rixes entre supporters russes et anglais, la Fédération russe de football risque une amende substantielle. Le ministre des Sports, Vitali Moutko, en est convaincu, est c'est une décision qu’il comprendrait. Il appelle d’ailleurs les supporters à ne pas gâcher l’image du pays, organisateur de la prochaine Coupe du monde en 2018.
Ceux qui ont participé aux incidents lors du match du 11 juin seront identifiés et punis, assure le ministre, tout en critiquant l’organisation au stade Vélodrome. Il aurait fallu, selon lui, mieux séparer les zones d’accueil des supporters des deux camps. Profanation de drapeaux russes, insultes contre Vladimir Poutine et Maria Sharapova : des Britanniques auraient provoqué les Russes, rapporte l’agence de presse Ria Novosti.
Les sanctions de l’UEFA devraient être connues dans la journée. Et les représentants de la Fédération russe de football sont persuadés qu’elles n’iront pas jusqu’au retrait de points. Lors du dernier championnat d’Europe en Pologne et en Ukraine en 2012, après un match contre la République tchèque, l’équipe russe avait écopé à la fois d’une amende de 120 000 euros et d’un retrait de six points avec sursis en raison du comportement de certains de ses supporters.
L'UEFA a effectivement reconnu, dimanche, « des problèmes de séparation » entre supporters au stade Vélodrome, lors des incidents en tribunes au coup de sifflet final du match. Et promet un « dispositif renforcé » du personnel de sécurité dans les stades de l'Euro 2016 en « collaboration avec les autorités françaises ».