A partir du mois de juillet, interdiction de circuler dans la capitale en semaine de 8h à 20h avec une voiture antérieure à 1997. Un impératif de santé publique pour Christophe Najdovski, l’adjoint chargé des transports à la mairie de Paris.
« 66% des oxydes d'azote qui sont dans l'atmosphère parisienne sont dûs au trafic routier. On sait aussi que 90% des Parisiens sont quotidiennement exposés à des niveaux d'oxyde d'azote supérieurs aux valeurs limites fixées par l'Union européenne. On sait quels sont les effets délétères de la pollution sur la santé, et nous voulons, à partir de ce diagnostic, agir. »
Une action que dénonce l’association 40 millions d’automobilistes. Elle réclame l’indemnisation des propriétaires qui auront du mal à revendre leur véhicule ancien.
Un préjudice que son président Daniel Quero estime à plus de 1000 euros par personne. « On va brutalement interdire à des gens modestes de circuler. Les personnes âgées qui ont des difficultés à marcher, d'un seul on leur dit qu'elles n'ont plus le droit de rouler. Un barman qui habite le 93 et qui vient travailler à Paris, de nuit, va venir prendre son service à 18h. Il pourrait repartir à 3h du matin, mais il n'a pas pu venir ! »
D’ici 2020, tous les véhicules immatriculés avant 2011 seront concernés, soit 85% des six millions de voitures qui composent le parc automobile francilien.