« Le sens de la journée nationale du 19 mars, c’est d’honorer toutes les douleurs et de reconnaître toutes les souffrances », a affirmé François Hollande dès le début de son discours. Les noms des dizaines de milliers de victimes de la guerre d'Algérie défilent sur les trois stèles mémorielles où le président de la République a déposé une gerbe de fleurs.
A plusieurs reprises, François Hollande a cherché à justifier le choix du 19 mars, une date qui, dit, « ne marque pas encore la paix mais, le début de la fin de la guerre d’Algérie ».
Harkis, pieds noirs, Algériens, anciens combattants, Français rapatriés, le chef de l’Etat n’oublie personne. Cette cérémonie s’adresse à tous ceux qui aiment l’Algérie et ont souffert pour elle. « Faire la paix des mémoires, cela veut dire, - à tous les Français qui ont l’Algérie en partage -, que nous sommes ensemble », a-t-il déclaré.
Se rassembler, regarder le passé en face. François Hollande annonce l’ouverture des archives de l’époque, la venue d’anciens combattants dans les écoles, une mémoire apaisée défendue par un chef de l’Etat rassembleur. « Alimenté la guerre des mémoires, c’est rester prisonnier du passé », a rappelé le président de la République française, un message à la droite et à l’extrême droite qui ont critiqué ce choix du 19 mars.