Thalys: malgré les portiques de sécurité, des passagers vigilants

Depuis ce dimanche, les voyageurs qui empruntent le Thalys à Paris et à Lille doivent passer par un dispositif de sécurité. Un dispositif qui rappelle un peu celui des aéroports : rayons X pour les bagages et détecteurs de métaux.

Le président de la SNCF est catégorique, la mise en service des portiques pour les voyageurs et des scanners à rayons X pour le contrôle des bagages à la gare du Nord à Paris, et à la gare Lille-Europe (Nord), pour les lignes Thalys qui desservent notamment la Belgique et les Pays-Bas, s'est déroulée normalement.

« Ce [dimanche] matin, certaines personnes sont arrivées après le délai [conseillé] de 20 minutes avant le départ du train, nous les avons attendues. Le train est parti avec juste 3-4 minutes de retard », a précisé Guillaume Pépy lors de l'émission Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.

Sur les quais de la gare du Nord, en effet, tout s'est passé dans le calme. « De toute façon, on est venus en avance. Donc ce n’est pas à 20 minutes près que ça change quelque chose, expliquait à RFI un couple de Bourguignons. Je pense que c’est une bonne idée pour éviter les kalachnikovs dans le train, entre autres, comme ils font pour l’Angleterre. »

« Ce n’est pas suffisamment radical »

Mais pour certains Britanniques, habitués à de tels contrôles, le dispositif n'est pas suffisant. C'est ce que pense Kate : « Je prends l’Eurostar tout le temps et j’ai l’habitude d’attendre un peu. Il faut quelque chose même plus grand que ça ! Il faut quelque chose plus radical. Ce n’est pas suffisamment radical. »

Didier, qui se rendait à Bruxelles, est du même avis : « On peut aider à la sécurité mais il faudrait que ça marche aussi dans le même sens, côté Belgique et côté Anvers. Si on ne le fait que dans un sens, ça ne va pas servir à grand-chose. Et je trouve que quand même, c’est assez facile d’accéder aux quais quand on passe sur les côtés. »

Pour plus de sécurité, des policiers effectuent des contrôles d’identité. Ils peuvent aussi procéder à des fouilles et à des interpellations. Cela pour éviter de revivre le scénario de l'attaque avortée du 21 août dernier dans un train reliant Amsterdam à la capitale française.

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